De la beauté [fascinante] des vampires

Ma logorhée anglo-saxonne est bien plus sévère que ce que je pensais. So is my vampire obsession (addiction ?).

— Not_[That]_Evil (@Eat_And_Hit) 8 Décembre 2013

Dans l’imaginaire collectif, un vampire, ce n’est qu’une créature effrayante très utile pour meubler les fictions de fantaisie.

Un vampire mord.
Puise son énergie en se nourrissant de sang [humain, de préférence].
Il tue parfois.

Mais avant toute chose, un vampire, c’est mort.

Il existe un paradoxe lancinant de cette figure imaginaire qui oppose son caractère macabre et son attrait pour la Vie, poussé jusqu’à son paroxysme. Et c’est sur cet étonnant paradoxe que repose la Beauté de ces créatures.
En effet, cette contradiction provient de l’ambivalence provoquée par cet appel de la Vie qui résonne tel un écho malgré la Mort. Outre la symbolique du sang [représentation de la Vie], ce sont les émotions [humaines] qui régissent le vampire qui (me) fascinent.

Car le vampire vit. Mais pas n’importe comment. Il vit, dans le sens exaltant du terme, ce qui veut dire, de façon mille fois plus intense.
Car la Mort le pousse à puiser son énergie à la source [gorge] de la Vie [sa victime] et cette inexorable dépendance le rend à la fois vulnérable et fort.

Vulnérable, parce que sensible.
Fort, parce que vigoureux.

Et cette sensibilité qui coule dans ses veines, transforme son amour en Passion, sa joie en Extase, sa colère en Rage.

So many turned-off and twisted feelings in my head. I should have been a red-blooded vampire.

— Not_[That]_Evil (@Eat_And_Hit) 8 Décembre 2013

I wish I was a humanity-switched-off vampire like #Elena but I am just that slutty #GossipGirl #TrueStory

— Not_[That]_Evil (@Eat_And_Hit) 7 Mai 2013

La force qu’il puise ainsi lui permet de mener sa quête [éternelle] de pouvoir. Ce qui l’élève au rang de héros romantique, car il met en scène l’exaltation de son action.

Finalement, le vampire se contente de vivre la vie qu’il n’aurait jamais pu avoir auparavant.

And now, I’m going to (try to) sleep. Be careful, I might wrip your head off.

— Not_[That]_Evil (@Eat_And_Hit) 8 Décembre 2013