Depuis le 10 avril, date de sortie de mon premier livre électronique, je découvre laborieusement les rouages de la vente de produits en ligne. Et j’ai appris plein de trucs ! Notamment :
➡️Il faut aller chercher les gens un par un, et s’intéresser à eux sincèrement, mais ce n’est pas suffisant. Publier sur les réseaux sociaux n’est pas un canal suffisamment fiable pour obtenir des résultats.
➡️Les gens n’achètent que lorsque leur besoin est D.U.R : Douloureux-Urgent-Reconnu : Douloureux parce qu’ils ont un problème/une souffrance et que votre produit y apporte une réponse/solution. Urgent parce qu’ils ne peuvent plus attendre. Reconnu parce qu’ils ont identifié et admis ce besoin. Il faut la combinaison de ces 3 paramètres pour que les gens achètent.
➡️S’ils n’achètent pas, parfois il faut attendre ou créer l’urgence, parfois il faut revoir son ciblage.
➡️Certaines personnes ne vous calculeront que lorsqu’elles verront d’autres vous calculer (surtout si ces autres sont des références à leurs yeux ou partagent leurs valeurs) : c’est la magie de la preuve sociale.
➡️Dans ce cas, il ne faut pas avoir honte de demander (subtilement quand même hein) de la visibilité si on en manque (et c’est souvent le cas au début) [visibilité n’équivaut pas à notoriété, attention]
➡️Les algorithmes des réseaux sociaux sont calibrés pour que vous investissiez dans de la pub dans votre quête de visibilité, or, si vous le faîtes trop tôt, vous serez perçus comme faibles et vous risquez de générer de la fatigue publicitaire (et ce n’est pas ce qu’on cherche en général)
➡️Personne ne vous doit du soutien, même s’il faut savoir l’accueillir quand il se présente. Celles et ceux qui vous aiment sincèrement peuvent acheter pour vous soutenir, mais la plupart du temps, on achète pour répondre à un besoin D.U.R.
➡️Donc c’est OK si un journaliste ne répond pas (ou pas tout de suite) à votre demande de communiqué, voire vous lâche un vu. Il ne faut pas se décourager, car il y en aura forcément un ou une qui sera touché.e par ce que vous proposez. C’est OK si votre communauté, vos proches, n’achètent pas ou pas tout de suite, ce n’est pas une preuve de désintérêt, de désamour ou de manque de respect. C’est juste que vous ne répondez pas à leur besoin, et c’est à vous de prendre du recul pour les comprendre. Pas à eux de vous soutenir forcément.
➡️Vous n’avez pas forcément besoin d’un site ultra-travaillé ou d’un design instagrammable pour conclure des ventes. Un bon logiciel de traitement de texte, des schémas simples, des éléments de langage clairs suffisent à produire du contenu à la fois qualitatif et pédagogique. C’est OK de bosser avec un petit budget quand on démarre, dès lors que c’est propre, et c’est inutile de se comparer à d’autres qui ont plus de budget, car plus d’ancienneté dans votre domaine.
➡️Proposer trop de gratuité, en plus d’habituer votre communauté à se déresponsabiliser, voire à se désengager de votre contenu, donne l’impression que vous ne proposez pas de valeur ajoutée (même lorsque c’est objectivement faux).
➡️ A l’inverse, mettre des prix trop prohibitifs, surtout lorsque sa communauté-cible n’a pas ce budget donne la sensation d’arnaque ou de vente abusive. Le calibrage des prix est donc très important.
➡️Enfin, n’écoutez pas les gens qui disent que vous n’avez pas de « fibre commerciale » dans le but de vous déstabiliser, de vous rabaisser ou vous décourager. La vente n’est pas innée, ça s’apprend, comme tout. Ceux qui veulent faire croire le contraire ont en réalité juste peur de la concurrence (ce qui est stupide en soi, parce que la compétition peut s’avérer enrichissante sur plein de niveaux). Il n’y a pas besoin d’être expert diplômé pour ça, il s’agit surtout d’avoir suffisamment d’humilité pour s’adapter au besoin des autres. Ce n’est pas du larbinisme, mais de l’empathie
Conclusion : je me suis éclatée ! Et les 89 ventes déjà effectuées me rendent super heureuse !